V.Cosma-Concerto de Berlin


 

 

Le Compositeur :

Vladimir Cosma, est un compositeur, violoniste de formation, pianiste et chef d'orchestre, né le 13 avril 1940 à Bucarest, en Roumanie.

 

Vladimir Cosma est issu d'une famille de musiciens :

- Teodor Cosma, son père, pianiste et chef d'orchestre, et sa mère est auteur-compositeur,

- Edgar Cosma, un de ses oncles, était également compositeur et chef d'orchestre

- Sa grand-mère fut pianiste.

 

En 1963, il s'installe à Paris et poursuit son apprentissage musical avec Nadia Boulanger, à l'École normale de musique de Paris. En 1966, Michel Legrand, pris par son travail sur Les demoiselles de Rochefort, lui demande de se charger des arrangements de ses chansons (Oum le dauphin, Où vont les ballons ?) et lui propose, l'année suivante, de prendre sa place pour composer la musique d'Alexandre Le Bienheureux que réalise Yves Robert.

 

Commence alors pour Cosma une carrière de compositeur de musiques de films, dont celles des Aventures de Rabbi Jacob ou du Grand blond avec une chaussure noire, avec son thème interprété à la flûte de pan, qui sont parmi les plus connues. Son travail a été primé au Festival de Cannes et il remporte deux Césars de la meilleure musique de Films pour les films Diva de Jean-Jacques Beineix en 1982 et Le Bal d'Ettore Scola en 1984.

 

Il compose aussi les génériques d'ouverture et de fermeture d'antenne de TF1 qui ont été diffusés entre 1975 et 1976, puis de nouvelles versions de 1976 à 1984. Après plus de 300 mélodies et musiques de films, il se consacre maintenant à l'écriture de suites symphoniques basées sur les célèbres mélodies qu'il a écrites pour le cinéma. Il a travaillé également plusieurs années à un opéra d'après l'œuvre de Marcel Pagnol : la « trilogie marseillaise » dont la création a eu lieu à l'opéra de Marseille en septembre 2007.

 

 

L'interprète :

Ivry Gitlis est un violoniste israélien, né le 02 août 1922 à Haïfa en Palestine mandataire.

 

Né dans une famille juive russe, d'une mère chanteuse, Ivry Gitlis grandit dans un climat musical et reçoit son premier violon à l'âge de cinq ans. Il étudie tout d'abord avec Madame Velikosky, une éleve d'Adolf Bush puis avec Madame Ben-Ami, ancienne élève de Joseph Szigeti.A neuf ans, dans son école à Tel Aviv, il donne son premier concert.

 

Le grand violoniste Bronislaw Hubermann l'écoute et est tellement impressionné qu'il organise une collecte de fonds pour envoyer le jeune garçon parfaire ses études en Europe, conseillant à sa famille de l'envoyer au Conservatoire de Paris.

 

À dix ans, Ivry Gitlis se rend donc à Paris avec sa mère et entre au Conservatoire National Supérieur . Il travaille pendant deux ans avec Jules Boucherit et obtient un premier Prix à treize ans. Il étudie ensuite plusieurs année avec Carl Flesh en Belgique et à Londres aux côtés de Ginette Neveu et de Joseph Hassid. Il travaille également avec Georges Enesco puis à la fin des années trente avec Jacques Thibaud, deux maîtres pour lesquels il gardera une longue affection. Il semble qu'il ait également bénéficié au cours de sa formation de l'enseignement de Marcel Chailley.

 

Il passe la Seconde Guerre mondiale réfugié à Londres où il travaille d'abord dans une usine de munitions avant d'être affecté à la section artistique de l'armée Britannique, donnant de nombreux concerts pour les soldats alliés ainsi que dans des usines d'armement. Il fait ses débuts en récital à Londres durant la saison 1946-47, jouant la sonate pour violon seul de Bartok, écrite deux ans plus tôt pour Yehudi Menuhin. Après la guerre il fait ses débuts avec beaucoup de succès avec l'orchestre philharmonique de Londres et subséquemment joue avec la BBC et tous les autres orchestres principaux de Grande Bretagne.

 

En 1951, il se rend aux États-Unis pour étudier auprès du pédagogue Théodore Pashkus. La même année, il se présente au [[Concours international Marguerite Long-Jacques Thibaud où il ne remporte qu'un cinquième prix, ce qui provoque un scandale dans le public et la presse parisienne qui l'acclament à l'unanimité avec un rare enthousiasme .

 

En 1990, il est nommé ambassadeur de bonne volonté de l'UNESCO. Musicien hors normes, épris de liberté et refusant d'être classé dans une quelconque catégorie, prenant plaisir à improviser ou mêler les genres musicaux, sa sonorité particulière et son vibrato incandescent font de lui un musicien immédiatement reconnaissable. Ivry Gitlis joue un violon d'Antonio Stradivari daté de 1713, le "Sancy", qui appartint autrefois au grand virtuose d'origine tchèque Jan Kubelik (1880-1940)

 



04/12/2008
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